La FERREPSY a poursuivi, début 2020, le développement de son activité support à la recherche amorcé dans le dernier trimestre 2019 grâce à l’arrivée d’Alexandrine Salis, chargée de recherche temps plein.
Ce support « appui à la recherche » a vocation à susciter et accompagner au mieux les demandes de soutien des personnels des établissements membres souhaitant développer leur projet de recherche. L’équipe de la FERREPSY s'investit dans l’accompagnement du montage, de la conduite et du suivi des projets.
La FERREPSY se porte maintenant promoteur de certaines recherches impliquant la personne humaine : RIPH de catégorie III définies comme tel par la loi Jardé et a mis en place de nouveaux partenariats pour élargir son support méthodologique et réglementaire à un support en statistique.
Durant les 6 derniers mois, l’équipe a été sollicitée par un nombre croissant de porteurs de projets, 18 demandes de soutien pour des montages de projets.
- 2 projets promus par la FERREPSY ont été déposés au CPP et ont reçu un avis favorable :
Projet Lived Rehab : Expérience vécue de la réhabilitation psychosociale de l’Aude : une analyse thématique. Coordonnateur : R. Klein (USSAP, 11).
Interne en charge de la coordination du projet Clément Priol
Avis favorable mi-décembre du CPP IDF1, 1er patient recruté en janvier, recrutement toujours en cours.
Le centre de réhabilitation psychosociale de l’Aude (C2RA) est ouvert depuis Avril 2018. Il tend à s’organiser selon le cahier des charges des centres de proximités identifiés par l’ARS. L’offre de soins étant récente et on peut imaginer que les patients nouvellement pris en charge en réhabilitation identifient nettement les différences par rapport à leur prise en charge antérieure.
A travers une étude qualitative de type analyse thématique fondée sur des entretiens semi-directifs, cette recherche a pour objectif d’étudier le vécu de la réhabilitation psychosociale.
Mieux comprendre l’expérience vécue est nécessaire afin de structurer des programmes en prenant en compte les obstacles et les représentations des patients, et ainsi favoriser leur accès aux soins et leur rétablissement. Il semble également important de pouvoir proposer aux patients hésitants à débuter une démarche de réhabilitation l’expérience d’autres usagers et lutter ainsi contre leurs préjugés et leurs craintes afin de diminuer la barrière au traitement.
Projet Aspigirl : Etude multicentrique sur l’acceptabilité de l’outil Q-ASC traduit en français auprès des patientes TSA sans déficience intellectuelle. Coordonnateur : F. Olivier (CH Montauban, 82)
Interne en charge de la coordination du projet Carole Randrianaivo,
Avis favorable mi-mai du CPP IDF3, 1ere patiente recrutée fin mai, recrutement toujours en cours.
Des récentes recherches scientifiques autour du Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) évoquent un sous-diagnostic de l’autisme auprès de la population féminine, notamment dans le haut du spectre sans déficience intellectuelle associé. Les conséquences d’un sous-diagnostic sont associées à des comorbidités psychiatriques importantes débutant au moment de l’adolescence : anxiété, dépression, apparition d’idées suicidaires. Des études récentes mettent également en avant une vulnérabilité plus marquée face au risque de harcèlement sexuel dans cette population.
Une équipe de recherche internationale (Attwood, Garnett et Rynkiewicz (2011)) a développé un questionnaire de repérage des signes autistiques à destination de la population féminine, le Q-ASC. La version française de ce questionnaire est actuellement en cours. Cette recherche s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec l’équipe qui mène la validation de l’échelle (Cazalis, Lacroix). Elle a pour objectif d’analyser selon une approche qualitative le ressenti des patientes sur la version française de l’échelle Q-ASC afin d’en mesurer l’acceptabilité et plus largement de pouvoir mieux comprendre le trouble du spectre de l’autisme dans cette population.
- L’étude multicentrique régionale portée par la FERREPSY :
Etude Prévalence des mesures de contention et de mise en chambre d’isolement chez les mineurs en service de pédopsychiatrie et aux urgences. Coordonnateur : I. Gicquel (ARSEAA), référent étude P. Da Silva
Lancée le 25 janvier 2020, le recueil des évènements se poursuit dans les 25 services impliqués dans l’étude.
Soit 16 services d’hospitalisation temps plein de pédopsychiatrique et 9 services d’urgences au sein des établissements de la Fédération de recherche FERREPSY Occitanie, situés dans 10 départements: CH Arriège-Couzeran (Service Esquirol et Urgences), UDASPA, CH Carcassonne (Urgences), CH Rodez (UMPA et Urgences), Clinique psychiatrique Marigny, CHU de Toulouse (Villa Ancelly, EMPEA, Urgences psychiatriques adulte, Urgences Pédiatrique), CH de Marchant (UCHA, Clinique André Chaurand, PAJA), CH du Gers (clinique adolescent), CH Jean Pierre Falret Leyme (HOP’TI’MOM et ELAN’GO), CH Cahors (Urgences), CH de Lannemezan, CH Léon Jean Gregory Thuir (CAC48), Fondation Bon Sauveur d’Alby (Unité Françoise Dolto et Urgences), CH Albi (Urgences), CH de Lavaur (Horizon ados), Centre Hospitalier Montauban (USAHC et Urgences).
Les Département Information Médicale (DIM) des établissements impliqués sont également associés à cette étude
La réussite de l’étude repose sur la participation active de l’ensemble de ces services, sur un recueil exhaustif des évènements, et complet. Nous tenons à remercier les équipes qui sont restées mobilisées pendant la crise sanitaire du COVID19.
Le 25 mai 2020, une réunion d’étape en visioconférence riche en échange et retour d'expérience sur la crise sanitaire et sur l'étude a permis de faire le point avec les équipes. |